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Au croisement des arts et des sciences, le Quai des Savoirs coproduit et/ou accueille en résidence des artistes pour accompagner leurs créations en les mettant en lien avec chercheurs, associations ou entreprises.
Favoriser la collaboration entre artistes et scientifiques permet de poser des regards nouveaux sur les enjeux sociétaux, technologiques ou environnementaux.
© Emmanuel Grimault
L’objectif est d’accompagner et soutenir une étape de travail dans la création d’une œuvre, centrée sur l’articulation avec les mondes scientifiques et/ou technologiques pour des besoins d’écriture, de mise en scène ou de développement technologique. Il s’agit pour le Quai des Savoirs, d’une part, de faciliter les collaborations entre artistes et scientifiques (ou ingénieurs), et d’autre part, de proposer aux équipes de création des moments de co-construction ou d’évaluation participatives avec des publics.
Depuis l’ouverture du Quai des Savoirs, plusieurs saisons culturelles liées à la grande exposition annuelle se sont succédé. L’occasion de présenter divers projets artistiques lors des événements tout au long de l’année !
Comme un rayonnement offre un éclairage poétique sur l’énergie humaine et les incroyables ressources internes et collectives dont nous disposons pour la transmettre et la régénérer. Lumière (pulsée à la cadence des pédaleurs) sur les avancées de la Compagnie Scalène.
Loin de la catastrophe, Paul Vivien envisage la fin du monde humain comme sublimant la beauté d’une Nature qui reprend ses droits. En résidence au Quai des Savoirs, il a collaboré avec des scientifiques de l’Atécopol sensibles au projet afin d’imaginer Toulouse sous cet autre jour.
Maxime Riché expose dans Paradise les images d’une population trouvée sur le passage d’un mégafeu. L’artiste cherche à y retranscrire les émotions de la résilience, la suite après la destruction. En résidence au Quai des Savoirs, il a donné de nouvelles dimensions à ses photographies.
Carabosse n’a jamais cessé, depuis sa création, de parler le langage artistique de la flamme qui rassemble et transforme l’espace public. Depuis 2020, la compagnie cherche à enrichir son écriture en réfléchissant notamment à l’évolution du rapport que l’on entretient avec le feu.
Que se passerait-il si nous n’avions plus accès à l’énergie nécessaire pour éclairer et sonoriser les spectacles ? Où trouver cette énergie et comment la transmettre ? Voici quelques-unes des questions qui animent la création de la pièce chorégraphique Comme un rayonnement de Scalène.
Entre narration, technologie et mouvement, SonIA cherche à retranscrire sur scène ce qui se passe dans un laboratoire de recherche ; les émotions et les interrogations d’une chercheuse seule avec son objet d’étude : un robot. Un défi à la fois artistique et scientifique.
Et si l’Intelligence Artificielle permettait de créer des êtres immortels ? Jean-Marc Matos tente de donner corps à cette fiction techno-scientifique à travers une expérience immersive, interactive et participative, bousculant les codes chorégraphiques habituels.
Dans un monde sans électricité, devra-t-on renoncer au cinéma ? Avec Camera Obscura, Nokill tente de s’affranchir des progrès technologiques qui ont rendu possible cette forme d’expression artistique, en développant un système de cinéma vivant, qui fonctionne uniquement grâce à la lumière du jour.
Quels liens se nouent entre un robot et les scientifiques qui le confectionnent ? Par-delà les craintes et les espoirs suscités par l’intelligence artificielle, Marie Vauzelle interroge avec SonIA les dimensions poéthiques de la recherche fondamentale en la matière.
Spécialiste de l’art de la guerre, Alain Josseau utilise cette thématique pour dénoncer la manipulation des images et l’information de masse.
Bruno Ruganzu et Hellen Nabukenya travaillent chacun à partir de déchets et de matériaux qu’ils recyclent, au bénéfice de communautés locales, avec un engagement social fort. Cette résidence de trois semaines a été le point de départ d’une réalisation de deux œuvres monumentales participatives.
